Groupe de fusion de musiques latines et marocaines, Mizane réunit onze musiciens au talent brut venus de tout le Maroc, qui ont fait leurs armes dans différentes formations (à l’instar de Darga, Bob Maghrib ou encore Hasba groove, pour ne citer que ceux-là). Trombone, trompette, piano, contrebasse, luth, batterie et percussions s’allient à chants nord-africains et latinos, pour un véritable moment de communion. De la salsa à la bossa nova en passant par le raï, le chgouri ou la samba, Mizane constitue une sorte de all-stars de la fusion musicale. Des rythmes qui invitent au voyage pour un groupe qui porte bien son nom, et dont le travail en résidence est visible sur YouTube à travers un petit documentaire dans le cadre du projet Jazz in Morocco, produit par Pulsify records, basée à Atlanta. Pour le son en live, avec cuivres et énergie, rendez-vous à L’Boulevard.

Fondé en 2008 à Safi, le groupe Hasba Groove dévoile toutes ses couleurs et se fait réellement remarquer en 2020, lors du concert digital donné à l’occasion de Visa for Music. Auteurs de l’album L’Groove L’Beldi en 2015, les huit musiciens safiotes puisent dans la musique traditionnelle et y ajoutent une touche de modernité, des arrangements rock et des rythmes chaâbi, gnawa, salsa, jazz ou reggae.

Créé en 2008 à Agadir, le groupe Ribab Fusion avait un rêve à la fois simple et lointain : offrir à la musique amazighe une place de choix sur la scène mondiale. Quatorze ans plus tard, l’objectif est largement atteint : Ribab Fusion fait danser les publics, de L’Boulevard à Zanzibar. Incarné par Foulane Bouhssine et son ribab, ancêtre monocorde du violon, le groupe du Souss met en valeur le patrimoine musical amazigh en lui offrant des touches de rock, de pop, de funk ou de reggae. Sur scène, c’est toute la poésie du chant et des traditions amazighes qui croisent des rythmiques et des sonorités venues d’ailleurs.

Bazoga est un duo formé de Salim Bayri et Tayeb Bayri, frères bidaouis qui font de la musique depuis lghorba. Depuis 2012, ils jouent de la “tretya music” et du “ghorba core” dans des fêtes et teufs à tendance électronique. Ils chantent le visa (Schengen), le départ (Chiriki), les obligations (Blash) et le tarlihlfriyyekh (Tretyamusic) sur des rythmes frénétiques et des mélodies nostalgiques. Ils se produiront au Maroc pour la première fois, dans le cadre de la 20e édition de L’Boulevard.